Sorn

Le groupe Sorn, qui veut dire sombre en occitan provençal, s’est approprié, pour l’écriture de ce spectacle, des textes et des chants populaires collectés par Damase Arbaud, ancien maire de Manosque (Alpes-de-Haute-Provence), sur le territoire qui s’appelait alors les Basses-Alpes.

Fini le cliché de la rigolade et du pastis, les méridionaux ont aussi le droit d’être sombres et taciturnes : « Nous voulions proposer autre chose que des farandoles et des rigodons. Les chansons que nous interprétons sont restées dans l’ombre car elles pouvaient choquer. Nous les réhabilitons avec ce spectacle », confie l’auteur Rodin Kaufmann.

« Pour la musique, nous avons puisé dans les sources d’inspiration copte et méditerranéenne, mais aussi contemporaines avec des influences du compositeur estonien Arvo Pärt et de chants populaires géorgiens.»

L’alchimie fonctionne et ne vous y trompez pas, il se dégage une beauté de lumineuse de ces harmonies.